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LOVE AND MONSTERS

Sept ans après une apocalypse monstrueuse, Joel Dawson, avec le reste de l’humanité, vit sous terre depuis que des créatures géantes ont pris le contrôle de la terre. Après avoir repris contact à la radio avec sa petite amie du lycée, Aimee, qui est maintenant à 130 km dans une colonie côtière, Joel recommence à tomber amoureux d’elle. Alors que Joel se rend compte qu’il n’y a plus rien pour lui sous terre, il décide de s’aventurer à Aimée, malgré tous les monstres dangereux qui se dressent sur son chemin.

Critique du film

Conte post-apocalyptique léger qui suit un garçon bien décidé à ne pas laisser la fin du monde interférer avec son désir de retrouver sa petite amie, Love and monsters entre rapidement dans le cœur du sujet et, en quelques minutes à peine, explique comment un déséquilibre chimique a conduit les insectes et certains animaux à muter pour atteindre des proportions gigantesques et à anéantir 95% de la population mondiale. Alors que les rares survivants sont contraints de vivre dans des abris souterrains, le doux Joel Dawson (Dylan O’Brien) apprend que son amoureuse de lycée Aimee (Jessica Henwick) se trouve dans un bunker à une centaine de kilomètres de distance.

Poussé par ses élans romantiques, il décide de prendre le risque de remonter à la surface et de traverser une terre infestée de monstres afin de la retrouver. En cours de route, il adopte Boy (un chien adorable et loyal) comme compagnon de voyage et fait une rencontre plutôt opportune avec un tandem de survivants qui lui apportera de nombreuses astuces pour que son périple ne lui soit fatal.

Love and monsters

Avec son mélange de romance adolescente et de monstres, Love and Monsters rappelle la romcom zombiesque Warm Bodies, Je suis une légende en plus « fauché » ou Zombieland en moins ludique, mais propose quelques rebondissements intéressants prenant à contre-pied la structure narrative classique (quête-obstacles-résolution), comme lorsque Joel découvre des choses sur Aimée et lui-même qui changent profondément le cours de sa vie. Ici, l’histoire passe d’un conte de fées quelque peu routinier à une histoire plus profonde sur Joel grandissant et prenant ses responsabilités non seulement pour lui-même, mais aussi pour ses amis.

Ce coming-of-age movie entre apocalypse absurde et quête existentielle mêle assez efficacement sa touche de mélancolie et son soupçon d’optimisme, évitant en route quelques lieux communs en trouvant de nouveaux angles dans ce registre familier. Le charme de Dylan O’Brien devrait en séduire quelques un.e.s mais reconnaissons le : la vraie star du film, c’est le chien.

Bande-annonce

14 avril 2021 (Netflix) – De Michael Matthews, avec Dylan O’BrienJessica HenwickMichael Rooker


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