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LES VÉTOS

Au cœur du Morvan, Nico, dernier véto du coin, se démène pour sauver ses patients, sa clinique, et sa famille. Quand Michel, son associé et mentor, lui annonce son départ à la retraite, Nico sait que le plus dur est à venir. « T’en fais pas, j’ai trouvé la relève. » Sauf que… La relève c’est Alexandra, diplômée depuis 24 heures, brillante, misanthrope, et pas du tout d’accord pour revenir s’enterrer dans le village de son enfance. Nico parviendra-t-il à la faire rester ?

Critique du film

La désertification médicale est un fléau contemporain qui touche également nos amis les bêtes. Car dans le milieu rural, les vétérinaires manquent aussi à l’appel. Et lorsque l’un d’entre eux cherche à partir à la retraite, ce n’est pas chose aisée que de le remplacer. Les prétendants ne sont pas nombreux : qui voudrait venir s’installer dans un secteur isolé, avec des journées à rallonge et peu de jours de repos, et des clients tellement précaires qu’ils ne peuvent pas toujours payer ? Pourtant, leur présence est essentielle à la vie des villages et à la survie des producteurs locaux. Sans vétérinaire, plus d’élevages. Et c’est tout un écosystème qui s’effondrerait…

Quand il montre l’héroïsme discret de ses protagonistes, qui ne rechignent pas à la tâche malgré des conditions de travail difficiles et une pression soutenue, Les vétos se révèle être une chronique de la vie rurale plutôt sympathique et pas dénuée d’intérêt pour qui aime les animaux et/ou se préoccupe de ce qu’il se passe au-delà du périph’. Mais sa trame narrative cousue de fil blanc et sa direction d’acteurs parfois approximative empêchent celui-ci de côtoyer la qualité et l’éloquence d’Au nom de la terre, gros succès public de l’automne dernier.

Bande-annonce

1er janvier 2020 – Réalisé par Julie Manoukian, avec Noémie SchmidtClovis Cornillac




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