still_le-petit-herisson-dans-la-brume

LE PETIT HERISSON DANS LA BRUME

Le Petit hérisson dans la brume et autres merveilles. Quatre courts métrages, pour quatre moments de cinéma qui prouvent toute l’inventivité et la puissance poétique d’un cinéma d’animation fondateur, mais encore trop méconnu en France.

Critique des films

Le Petit hérisson dans la brume, œuvre devenue culte de Youri Norstein, réalisée en 1975 représente pour beaucoup la plus belle animation de l’histoire du cinéma. Narrant le périple d’un petit hérisson qui part rejoindre un ourson la nuit dans la forêt pour admirer les étoiles, il s’agit d’une œuvre visuellement magnifique, accompagnée d’une très belle bande son. Faisant l’apologie des joies simples et de l’amitié, cette animation qui a marqué profondément les générations suivantes distille une poésie rare et nous invite à la rêverie. Le mystère y a aussi sa place avec ce cheval aperçu dans la brume et cette utilisation de la lumière qui donne une esthétique si forte à cette pièce cinématographique presque trop courte. 

Ce petit bijou nous revient, accompagné de trois autres œuvres du même acabit, avec des univers différents mais une uniformité de talent, d’ingéniosité et d’intelligence : La Moufle, histoire réalisée en 1967, nous fait découvrir une petite fille adorable qui rêve d’avoir un chien, quitte à se l’inventer. Récit attendrissant, sans paroles et petit miracle du stop motion, Il était une fois un chien, tourné en 1982, est l’adaptation d’un conte ukrainien qui traite de vieillesse et de solidarité avec humour et bienveillance.

le petit hérisson

On verra également dans ce programme Comment le lionceau et la tortue ont chanté une chanson, œuvre de 1974, ode à la joie de vivre et au chant. Au total, nous avons droit à quatre animations d’environ dix minutes chacune, des trésors d’inventivité, de créativité, de travail minutieux sur les formes ou les couleurs. Des courts-métrages qui nous fait retrouver le charme de la simplicité, de la fraîcheur, avec des techniques différentes : stop motion, animation ou papier découpé. 

Pour la première fois en version française et en version restaurée, ces 4 courts-métrages d’animation soviétique sont visibles en salles à partir du mercredi 5 avril grâce à Malavida. Comme toujours, avec les animations de cette sorte, on peut les conseiller dès le plus jeune âge et mêmes les grands y trouveront de quoi se distraire et s’émerveiller.

Bande-annonce

5 avril 2023


Pour chaque place achetée Malavida reversera 10 centimes d’euros à l’UNICEF pour l’Ukraine.



%d blogueurs aiment cette page :