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LA PLANETE DES SINGES

Egaré dans l’espace-temps, un engin spatial américain s’écrase en 3978 sur une planète inconnue. Les astronautes Taylor, Landon et Dodge découvrent que les hommes primitifs de cette planète mystérieuse sont placés sous le joug de singes très évolués…

Critique du film

Comme tous les ans, le Festival Lumière fait la part belle aux projections de grands classiques. L’occasion de revoir aujourd’hui La Planète des singes de Franklin J. Schaffner, première adaptation du roman de Pierre Boulle, qui aura généré (pour l’instant) pas moins de neuf films et deux séries. Un tel succès qui ne se dément pas démontre combien l’histoire d’une civilisation où les singes auraient pris l’ascendant sur les hommes est intemporelle, trouvant toujours un écho dans la société quelle que soit l’époque. Quand fut produit ce premier film, en 1968, les auteurs en ont fait une parabole sur le racisme qui rongeait les Etats-Unis et la peur de la menace nucléaire pendant la Guerre Froide. Lorsqu’on regarde le film aujourd’hui, la dénonciation du racisme est toujours d’actualité et la responsabilité de l’homme envers la planète, la nature et l’avenir de l’humanité encore plus.

Revoir le film de Schaffner aujourd’hui, c’est aussi constater qu’avec nettement moins de moyens, d’effets spéciaux et de séquences d’action, le film fonctionne aussi bien (voir mieux) que les adaptations du XXIe siècle. Hormis peut-être un léger manque de rythme par moments (mais sûrement dû également à une époque où on veut que tout aille plus vite), cette première Planète des singes arrive à délivrer un message similaire et à nous transporter par la seule force des maquillages (exceptionnels, il est vrai) de John Chambers et quelques décors dans des paysages parfaitement sélectionnés. La saga La Planète des singes se pose ainsi comme un reflet intéressant de l’évolution des blockbusters.




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