Jusqu’au Declin

JUSQU’AU DÉCLIN

Un jeune homme, Antoine, désire suivre une formation en survivalisme dans un coin reculé de la forêt dans le nord québécois.

Critique du film

Débarqué le 27 mars 2020 assez discrètement sur Netflix, Jusqu’au déclin se distingue d’emblée pour deux raisons : il s’agit du premier thriller québécois produit par la plateforme et il traite d’un sujet qui s’empare d’un thème de plus en plus d’actualité en ces temps où la planète se réchauffe et se confine. Changement climatique, montée des eaux, virus virulents qui se répandent, économie en péril… « S’il y une crise économique ou si la planète se réchauffe encore, les gens vont avoir faim et nous on va être prêts.” Voilà un argument qui ne manque pas de rappeler l’excellente mini-série française L’effondrement, brillant thriller en huit chapitres diffusé sur Canal+.

Mais, contrairement à la fiction addictive et éloquente produite par Les parasites, Jusqu’au déclin n’éclate pas son récit et l’axe autour d’Antoine, un père de famille qui anticipe le désastre annoncé et s’efforce de préparer sa famille à une fuite en cas de catastrophe. Comme ADèle Haenel dans Les combattants, il décide de suivre une formation survivaliste sous la houlette d’Alain et rejoint ce groupe s’entraînant à différents scénarios apocalyptiques. Sauf que la catastrophe, quand elle finit par se pointer, n’est pas forcément celle qu’ils imaginaient…

Avec un budget qu’on imagine plutôt réduit, ce survival québécois réussit plutôt cette première avec une certaine efficacité.

Bande-annonce

27 mars 2020 (Netflix) – Avec Guillaume LaurinRéal BosséMarc-André Grondin




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