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JINGLE JANGLE

Dans le village enneigé de Cobbleton, le film suit les aventures de Jeronicus Jangle, un fabricant de jouets excentrique dont les folles inventions inspirent fantaisie et émerveillement. Mais lorsque son ancien protégé lui vole sa création la plus précieuse, il est temps pour sa petite-fille astucieuse et audacieuse – et une invention oubliée – de guérir de vieilles blessures et de faire renaître la magie. 

Critique du film

Arrivé sur Netflix ce 13 novembre, Jingle Jangle : Un Noël enchanté se présente comme un conte fantastique familial dans lequel le comédien oscarisé Forest Whitaker campe un vieux fabricant de jouets qui, avec l’aide de sa petite-fille, donne vie à un petit robot mignon aux grands yeux qui ne manque pas de rappeler Wall-e.

Bénéficiant de gros moyens dignes d’un blockbuster afin d’offrir à ses abonnés un grand spectacle à l’approche des fêtes, Netflix n’a visiblement pas fait les choses à moitié tant les décors, les costumes que les grandes scènes chorégraphiées et chantées à la façon d’une comédie musicale – notons que les morceaux sont composées par John Legend.

Si les effets spéciaux, réalisés en grande partie à Montréal, contribuent au charme visuel de ce conte de Noël, le récit semble, lui, tourner à vide, la faute à un narration prévisible et à une caractérisation assez médiocre de ses personnages. L’intrigue demeure finalement ténue (et éculée) tandis que les séquences musicales manquent de maestria dans la mise en scène et que les morceaux pop apparaissent plutôt fades.

Inutilement long, et plombé par plusieurs séquences « bouche-trou » qui semblent meubler, Jingle jangle a de quoi séduire le public familial mais manque de cette sève qui le classerait dans les divertissements de Noël mémorables. Gageons qu’il ne s’inscrira par dans la mémoire collective.

Bande-annonce

13 novembre 2020 – De David E. Talbert, avec Forest WhitakerMadalen Mills




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