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INTUITION

Pina, inspectrice de police, travaille sur sa première grosse affaire tout en enquêtant sur son chef soupçonné de meurtre.

Critique du film

En ce mois de mai de déconfinement, et après la bonne surprise turque 7. Koğuştaki Mucize et le succès d’audience notable de La plateforme, Netflix semble désormais miser sur les productions internationales dont celles venues de l’Amérique du Sud. Après plusieurs productions mexicaines, c’est un long-métrage argentin qui a fait son arrivée ce 28 mai, Intuition, qui n’est autre que le prequel de Perdida, déjà présent sur le catalogue.

Intuition suit une jeune inspectrice fraîchement diplômée, faisant ses débuts ses débuts aux côtés de son nouveau mentor, un détective controversé. Le tandem est chargé d’une enquête sur un meurtre commis sur une jeune femme de 19 ans, dont le suspect principal pourrait bien être… son nouveau collègue.

Au final, le visionnage s’avère passablement plaisant, mais globalement assez peu enthousiasmant pour justifier son existence en tant que prequel d’un film à la notoriété déjà relative. Les personnages, et notamment celui de Juanez, comique à son insu derrière sa carapace faussement mystérieuse finalement assez risible, peinent à convaincre. À moins d’imaginer que certains s’attachent encore à l’archétype du rebelle ténébreux dans le fond assez fade… Le tandem se cherche, comme chien et chat, mais l’alchimie des antagonistes ne saute pas aux yeux malgré l’implication de Luisana Lopilato. Et ce n’est pas ce dernier acte fumeux qui parviendra à sauver l’impression d’une mauvaise intuition quant à ce temps pas forcément mis à profit devant le petit écran.

Bande-annonce

28 mai sur Netflix




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