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L’HOMME QUI A SURPRIS TOUT LE MONDE

La fiche
L'homme qui a surpris tout le monde affiche

Réalisé par Natalya Merkulova, Aleksey Chupov Avec Evgeniy Tsyganov… 
Russie Drame – Sortie : 20 mars 2019 – Durée : 104 min

Synopsis : Aux confins la Taïga sibérienne, Egor, garde forestier, est un bon père de famille et un bon mari, respecté par ces quelques concitoyens. Lui et sa femme Natalia attendent un deuxième enfant. Quand Egor découvre qu’il est atteint d’une maladie incurable, il va tenter de tromper la mort… au risque de surprendre tout le monde. 

La critique du film

Les pieds en plein dans la Taïga sibérienne, là où les sentiments, les personnalités, les relations, sont refoulées. Egor, garde forestier, est un bon père de famille et un bon mari, respecté par ces quelques concitoyens. Lui et sa femme Natalia attendent un deuxième enfant. Mais quand Egor découvre qu’il est atteint d’une maladie incurable, il va tenter de tromper la mort… En devenant lui-même.

On vous épargne volontiers le retournement de situation (pour le moins surprenant) de la deuxième partie de L’Homme qui a surpris tout le monde. Le couple de réalisateurs est malin ; le titre du film s’adresse à la fois aux personnages, mais aussi aux spectateurs, incrédules, qui découvrent ce drame peu commun. Parfois filmé avec intrusion, L’Homme qui a surpris tout le monde est avant tout un drame social qui ne fait qu’ouvrir davantage les plaies béantes du monde soviétique, ou plutôt devrions-nous dire la province russe – celle qui est profonde, traditionnelle, discriminante.

Sans effleurer le cliché, le film dépeint la vie d’une famille chamboulée par le nouveau chemin de vie, emprunté par le père, Egor. Au cœur de ces teintes grises et de cette pluie continuelle – ce qui apporte au son une dimension poisseuse – se trouvent les personnages, qui apportent leur couleur, leur envie criante de liberté. Plein d’empathie envers Egor, le spectateur découvrira comment celui-ci réussira à combattre sa maladie, en devenant la personne qu’il a toujours été, au plus profond. On en ressort pensif, puis admiratif. Déjà parce que ce genre de film se fait rare en Russie. Une prouesse qu’on peut applaudir et admirer, dans ce climat oppressif et de déclin.



La bande-annonce




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