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BRIGHTBURN : L’ENFANT DU MAL

Tori Breyer a perdu tout espoir de devenir mère un jour, quand arrive dans sa vie un mystérieux bébé. Le petit Brandon est tout ce dont elle et son mari, Kyle, ont toujours rêvé : c’est un petit garçon éveillé, doué et curieux de tout. Mais à l’approche de la puberté, quelque chose d’aussi puissant que sinistre se manifeste chez lui. Tori nourrit bientôt d’atroces doutes sur son fils. Désormais, Brandon n’agit plus que pour satisfaire ses terribles besoins, et même ses proches sont en grave danger alors que l’enfant miraculeux se transforme en un redoutable prédateur qui se déchaîne sur leur petite ville sans histoire… 

Critique du film

Et si Superman était arrivé sur Terre pour faire le mal et non le bien ? Et si il se mettait à attaquer ses parents adoptifs et son entourage ? C’est de ce postulat que sont partis le réalisateur David Yarovesky et ses scénaristes Brian Gunn et Mark Gunn. Ces deux derniers, frères du réalisateur James Gunn (Les Gardiens De La Galaxie 1 & 2, Horribilis, Super et prochainement The Suicide Squad), ont bien cerné leur personnage principal et au fur et à mesure que le long-métrage défile sous nos yeux, il devient de plus en plus malfaisant.

Par ailleurs, non seulement Brightburn : L’Enfant Du Mal a le mérite d’exister en tant que film indépendant (et sans avoir eu de droits à payer à DC Comics alors que les ressemblances avec le mythe de Superman sont flagrantes), mais surtout en tant que film non-adapté d’un comic book alors que le spectateur lambda pourrait penser que si.

Tourné comme un film d’horreur contenant quelques jump-scares efficaces et une tension palpable jusqu’à son final très réussi, Brightburn contient son lot de bonnes surprises : des scènes d’action très bien emballées, des acteurs (dont Elizabeth Banks et un caméo de Michael Rooker) impliqués et bien évidemment, un ton sombre et sérieux qui n’est vraiment pas déplaisant. Brightburn respecte un cahier des charges bien efficace (sans doute grâce à la présence de James Gunn au statut de producteur), et s’éloigne du standard habituel des films du genre (y compris de Venom et Joker, derniers films en date de super-vilains).

S’éloignant de l’univers des super-héros Marvel et des derniers DC Comics et ayant un ton plus proche de Man Of Steel et Batman V Superman : L’Aube De La Justice de Zack Snyder, Brightburn est malheureusement bien trop court pour étayer son propos. C’est dommage, car les personnages sont très bien pensés et l’histoire aurait encore pu aller plus loin. On regrettera que film suive à la lettre la construction de Superman et de Smallville sans pouvoir s’en détacher, rattrapé, heureusement, par l’aspect maléfique du protagoniste.


Disponible sur OCS  et sur myCanal


Chaque jour, dans les Séances Buissonnières, un membre de l’équipe vous recommande un film disponible actuellement en VOD / SVOD.

 

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