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BRÈVES D’OCTOBRE 2011

Pour les films visionnés et non-chroniqués, voici une nouvelle section qui paraîtra chaque mois dans les  derniers jours pour faire un bilan des films vus en salles. On commence donc avec les brèves d’octobre et un petit rattrapage de septembre.

La guerre est déclarée, Valérie Donzelli, 2011 

Un film plein de vitalité et d’optimisme malgré un sujet difficile. Si la mise en scène pêche parfois, créant un côté trop artificiel, c’est aisément compensé par le jeu de Donzelli et Elkaïm, plus vrais que nature (forcément!) et un couple véritablement touchant et admirable. Ce film mérite autant sa place aux Oscars pour représenter la France que The Artist, malgré l’affection que je lui porte.

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Un Monstre à Paris, Eric Bergeron, 2011

Hormis deux séquences musicales inspirées, entraînantes et visuellement réussies, le film d’animation d’Eric Bergeron ne tient pas la longueur, la faute à un scénario pas du tout à la hauteur. Il devrait néanmoins ravir les plus petits, mais les plus grands – à moins d’être fan de -M- ou Vanessa Paradis – devraient généralement trouver le temps long.

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The Thing, Matthijs van Heijningen, 2011 

Un remake-préquel peu enthousiasmant malgré une première demie-heure prenante et une Mary-Elizabeth Winstead plutôt bonne dans le rôle principal. J’aurais dû privilégier le visionnage de l’original de Carpenter.

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L’apollonide, Bertrand Bonello, 2011 

Redondant et plutôt vide, ce film a pourtant la côte chez les critiques français. Décidément cette année, on a le cocorico facile et on décrète chaque semaine qu’un film est le film de l’année. Pour La guerre est déclarée, on peut encore comprendre l’engouement chauvin. Pour ce clip racoleur et vain en revanche, c’est plus difficile à expliquer. Il se conclue même sur une énorme faute de goût grotesque (les larmes de…) typiquement intello français. Bref, j’en retiens un ennui immense pour moi devant ce film glauque-branché à la mise en scène molle du genou.

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Vincent
12 années il y a

Ah moi dans L’Apollonide, c’est ce que j’ai préféré les larmes de foutre. Le reste du film est au contraire un anti-clip, chiant comme la mort, qui flinguerait n’importe quelle libido.

Squizzz
12 années il y a

Tiens tu es un des seuls à défendre le jeu des comédiens de « La Guerre est déclarée ». Pour ma part j’ai trouvé le côté « artificiel » de la mise en scène tout à fait cohérent et justifié.

Tu es quand même dur avec « L’Apollonide », qui pèche au niveau dramatique, mais pas dans la mise en scène (si on exclut effectivement la dernière séquence)

neil
12 années il y a

Pfiou, je suis à la ramasse après près de 15 jours de disette cinéma. Bref, je suis assez d’accord avec ton analyse de La guerre est déclarée, un peu moins pour L’apollonide qui m’a scotché. Après, la scène sus-nommé est pas très classe mais le visuel est fort.

trackback
10 années il y a

[…] donnée dans Destination Finale 3, Boulevard de la Mort et plus récemment dans le prequel de The Thing. A ses côtés, Aaron Paul (Breaking Bad, La dernière maison sur la gauche) se montre tout aussi […]

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