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LE MATCH DU BOX-OFFICE | Pupille VS L’empereur de Paris

Même si le nombre d’entrée sur 2018 accuse un léger recul de 4%, les français continuent de se ruer en masse au cinéma et plus de 200 millions de tickets ont été vendus cette année. Les films tricolores se trouvent toujours une belle place (40% de part de marché !) au milieu de l’offre américaine, essentiellement drainée par les blockbusters et la déferlante Marvel/Disney. Quatre films français se retrouvent ainsi dans le TOP 10 annuel, dont le carton surprise Le Grand Bain qui dépasse les 4 millions d’entrées. Pour cette fin d’année, lumière sur deux films hexagonaux… 

Pupille

Après le joli succès de Elle l’adore en 2014 (près de 500 000 entrées et une belle réception critique), la réalisatrice Jeanne Herry fait encore mieux avec son deuxième film Pupille. Retrouvant Sandrine Kiberlain et offrant deux rôles en or à Elodie Bouchez et Gilles Lellouche, le film est un des succès surprise de cette fin d’année avec 800 000 entrées. S’offrant une première semaine à 260 000 entrées, Pupille a pu compter sur un bouche-à-oreille exceptionnel (seulement 34% de billets en 2ème semaine et même une remontée de 15% en 4ème semaine) et sur un beau soutien des exploitants (474 salles en 6ème semaine). Studio Canal peut de nouveau se réjouir de ce succès, qui arrive directement après celui du Grand Bain.

> > > Notre critique de Pupille

L’Empereur de Paris

Les retrouvailles de Jean-François Richet et de Vincent Cassel avec L’Empereur de Paris, après le carton des 2 volets Mesrine en 2008 (près de 4 millions d’entrées), devait être LE blockbuster français de cette fin d’année. Il faut dire qu’entre son casting (Cassel donc, entouré de Luchini, Lavant, Ménochet, Kurylenko), son budget maousse de 22 millions d’euros, et sa réinterprétation de Vidocq, le film était attendu au tournant ! Après une 1ère semaine timide à 270 000 entrées sur 464 salles et malgré une 2ème semaine en hausse grâce à l’effet vacances de Noël, le film s’est malheureusement effondré pour terminer à même pas 800 000 entrées après un mois d’exploitation. Alors que le film se devait d’atteindre au moins deux millions d’entrées pour s’assurer une rentabilité minimum, il aura donc du mal à s’offrir le cap symbolique du million d’entrées. Une grosse déception pour Gaumont et son producteur Mandarin. En espérant que cette déconvenue française se rattrape sur d’autres marchés européens, afin de continuer à voir éclore ce genre de projets ambitieux.

> > > Notre critique de L’empereur de Paris




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