film du mois_juin19

BILAN | Nos films du mois de juin 2019

Chaque mois, les membres de la rédaction vous proposeront leur film du mois, celui qu’il fallait découvrir à tout prix en salle ou dans votre salon (sorties SVOD, e-cinema…). Découvrez ci-dessous les choix de chaque rédacteur de Le Bleu du Miroir pour le mois de juin 2019.



Le choix de Thomas Périllon

PARASITE de Bong Joon-ho

Avec Parasite, Bong Joon-ho étale sa maestria de mise en scène dans une farce satirique aussi grinçante que captivante. Photographie canon, ambiance malsaine et tension soutenue… Cette Palme d’Or envoie du lourd.

Le choix de Robin Souriau

critique Les particules

LES PARTICULES de Blaise Harrison

Pour aucune raison valable si ce n’est que le film, son propos, son montage, sa fantaisie, ont tapé dans le robinet de l’adolescence que je dissimule, voire que je hais. Mais c’est ainsi, et c’est beau aussi. Un film en presque rien qui se joue à pile ou face, et qui a logiquement attiré en salles à peu près autant de monde que les impopulaires du lycée chez eux pour leur fête d’anniversaire.

Le choix de Julian Bocceda

PARASITE de Bong Joon-ho

Tout respire le grand cinéma dans Parasite, film le plus abouti et accessible de Bong Joon-ho, à la portée universelle. Un mélange des genres brillant d’intelligence et de précision, pour raconter la lutte des classes de manière moderne. Une Palme d’Or divine !

Le choix de Florent Boutet

Parasite

PARASITE de Bong Joon-ho

Après deux films plutôt décevants réalisés aux Etats-Unis, Snowpierceret Okja, le retour en Corée de Bong Joon-ho était une véritable attente. Parasite est un film malin : il développe son intrigue avec roublardise, insinuant humour, drame et critique sociale sans avoir l’air d’y penser. S’il n’est peut être pas le chef d’oeuvre que beaucoup voudraient nous faire croire, notamment à cause de problèmes d’écriture problématiques dans son dernier acte, il n’en reste pas moins un film étonnant et réussi. Au sein même de sa démonstration de mise en scène on assiste à des scènes inattendues, celle notamment du couple fortuné s’adonnant à un instant de perversion à quelques mètres de leur progéniture. Ce type d’audace doublé d’une acidité dans les rapports de classe particulièrement jouissive, ont permit le couronnement de Parasite à Cannes cette année, en faisant la première palme d’or coréenne de l’histoire du plus grand festival de cinéma du monde.

Le choix de Amandine Dall’Omo

DIRTY GOD de Sacha Polak

Dirty God, c’est un film de femme, fait par des femmes, avec des femmes ; et offre une ode à l’acceptation de soi et à la liberté. Sacha Polak s’empare d’un sujet aussi grave que celui de la violence conjugale pour recentrer le propos sur l’héroïne/victime, interprété par la superbe Vicky Knight, qui opère une catharsis aussi bien fictionnelle qu’intime. Un film optimiste, nimbé d’une lumière nacrée qui rappelle aussi l’absolue nécessité de la représentation à l’écran. 

Le choix de Fabien Genestier

Parasite

PARASITE de Bong Joon-ho

Il faudrait vraiment avoir le nez fin pour savoir où va nous emmener exactement l’intrigue de ce nouveau thriller signé Bong Joon-Ho. Le réalisateur coréen fait preuve d’une vraie maestria tant dans l’écriture que dans la mise en scène pour nous emporter là où ne s’y attend pas. Passant d’un ton de comédie à l’horreur la plus totale, tout en développant un regard complexe sur le rapport entre les classes sociales, Parasite est un mélange des genres savoureux comme on en voit rarement, traçant sa route avec une fluidité déconcertante. Une palme d’or et un succès en salles mérités.

Le choix de Fabien Randanne

GRETA de Neil Jordan

Un Grande Dame Guignol contemporain aux outrances réjouissantes. Greta fait des emprunts aux thrillers psychologiques à gros sabots des années 1990 mais aussi au giallo (dans une géniale scène de poursuite). C’est peut-être le le Huppert movie ultime tant l’actrice française (sur)joue avec son image et les clichés qui lui collent aux talons – et elle a l’air d’adorer ça !

Le choix de Florent Dufour

Parasite

PARASITE de Bong Joon-ho

C’est quand même extraordinaire cette capacité qu’a Bong Joon-ho de manier aussi bien la comédie, le drame, le thriller ou l’horreur, et d’en tirer un film aussi fluide et limpide qui sent le cinéma de la première à la dernière seconde. Jubilatoire.

Le choix de FX Thuaud

Être vivant et le savoir

ÊTRE VIVANT ET LE SAVOIR d’Alain Cavalier

Le filmeur, dans son petit atelier de l’image, convoque les symboles païens et religieux pour ériger un autel totémique. Animal, végétal, sépulcral, Etre vivant et le savoir prolonge les tentatives d’apprivoisement de la mort d’un Cavalier éblouissant thaumaturge de la représentation. Un simple mouvement tremblé de toupie nous bouleverse autant que le sourire d’Emmanuèle Bernheim désormais immortalisé.

Le choix de Valentin Since

Toy story 4

TOY STORY 4 de Josh Cooley

Les jouets sont de retour dans une suite à première vue peu nécessaire après l’excellence du 3ème opus, mais ce serait une erreur de faire l’impasse sur le film qui offre une magnifique conclusion à la saga et propose un spectacle survitaminé, drôlissime et techniquement hallucinant. Le divertissement de l’été ?

Le choix de Samuel Regnard

LA FEMME DE MON FRÈRE de Monia Chokri

La méthode québécoise peut aujourd’hui être assimilable à une « nouvelle nouvelle vague » – le cinéma de Monia Chokri n’est jamais loin de celui de Dolan – les deux se complètent et aiment tourner avec la même bande de potes. Toujours est-il qu’avec ce premier film jamais prétentieux, toujours audacieux, Chokri s’inscrit déjà comme une auteure qui a le sens du jeu… devant, comme derrière la caméra.


Parasite de Bong Joon-ho (5 mentions)

Toy story 4, Les particules, Dirty god, La femme de mon frère, Être vivant et le savoir, Greta (1 mention)

Vous savez quoi aller voir pour la Fête du Cinéma !



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