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BILAN 2018 | FLOPS : les 15 pires films de l’année

Comme chaque année, les membres de la rédaction se régalent dans les salles obscures. Mais, afin de dénicher quelques perles rares, ils doivent parfois traverser d’éprouvants tunnels de frustration ou d’agacement. Voici donc notre sélection des 15 pires films de l’année avec du navet Netflix insipide, de la comédie française bien lourdingue, du blockbuster foutraque et du film de genre auto-satisfait et racoleur. Avant de vous remplir la panse durant les fêtes, voici 15 longs métrages ayant particulièrement crispé l’équipe (ou une partie en tout cas)…


NB : notons qu’avec l’âge, on a appris à se préserver. Ainsi, dans ce TOP ne figureront pas forcément les plus énormes navets de l’année. Carte illimitée ou pas, invités aux projos ou pas, on essaie de se ménager. Ne soyons donc pas trop surpris de ne pas voir cités quelques énergumènes de la mauvaise comédie française dans cette sélection. Enfin, les films mentionnés dans cette liste ont pu, ponctuellement, être défendus par certains membres de l’équipe mais l’exercice démocratique aura pu faire ressortir certaines oeuvres dans notre récapitulatif final.

Mute de Duncan Jones

« Antithèse de son 1er long-métrage qui faisait de son minimalisme un atout, Mute n’est qu’un petit objet SF boursouflé et criard. » d’après Thomas Périllon

Ghostland de Pascal Laugier

« Laugier accumule les poncifs sans vergogne et se délecte des souffrances endurées par ses héroïnes. Rien de malin là-dedans, juste une bêtise affligeante. » selon Céline Bourdin

Eva de Benoit Jacquot

« Quiconque verra Eva sur un écran, petit ou grand, ne pourra en croire ses yeux devant un tel monument de raideur et de comique involontaire. » pour Thomas Périllon

Red sparrow de Francis Lawrence

« Une romance cousue de fil blanc, sur fond d’espionnage et d’anti-Russie primaire, où les États-Unis sont encore les héros. Affligeant de bout en bout. » pour Julie Escamez

Taxi 5 de Franck Gastambide

« Dans la lignée des épisodes 3 et 4, Taxi 5 confirme que la franchise est définitivement en panne sèche. » d’après Thomas Périllon.

Avengers : Infinity war des frères Russo

« Sans identité, Infinity war passe la majeure partie de son temps à sauter d’un groupe de héros à l’autre et finit par donner raison au mastodonte mauve quant à la fâcheuse question du surpeuplement. » constate Thomas Périllon

Death wish de Eli Roth

« Un navet stupide et irresponsable. »

Solo : A Star Wars story de Ron Howard

« Tout paraît tellement fonctionnel et désincarné dans #Solo. L’âme du personnage se retrouve expulsée d’un cahier des charges lancé sur des rails trop propres, peu aidé par une mise en scène anonyme et un acteur principal au charisme de jambon braisé. » d’après Céline Bourdin.

Revenge de Coralie Fargeat

« Ce sera un grand non pour Revenge, son esthétique criarde, ses personnages indigents et son irritante intrigue de rape & revenge griffonnée sur un ticket de métro. » aux yeux de Céline Bourdin.

La nonne de Corin Hardy

« Ce nouveau chapitre dérivé de la franchise horrifique ressemble à un train fantôme désuet et bordélique » selon Amandine Dall’Omo

Climax de Gaspar Noé

Climax de Gaspar Noé

« L’éloge du vide selon Gaspar Noé qui aligne les poncifs dans des dialogues risibles et vaguement ânonnés par des acteurs laborieusement dirigés. » conclue Céline Bourdin.

 

The predator de Shane Black

« Peu de choses fonctionnent dans ce film d’action totalement lambda et parfaitement symbolique de la mauvaise tournure prise par les blockbusters US du moment » constate amèrement Florent Dufour.

High Life de Claire Denis

« Passées ses troublantes premières minutes, High Life se dégonfle comme un ballon de baudruche en n’ayant plus rien d’autre à offrir qu’un long-métrage fumeux et prétentieux qui se frotte les mains de sa propre provocation. » regrette Céline Bourdin.

Les filles du soleil de Eva Husson

Les filles du soleil

« Dialogues improbables, narration incompréhensible, interprétations malhabiles… Tout concourt à transformer un film prometteur en objet complaisant, bientôt dégoulinant de pathos. » regrettait Céline Bourdin à Cannes.

 

Fleuve noir, de Erick Zonca

 

Fleuve noir avec Vincent Cassel

« Un grand numéro de cabotinages trop évidents pour être involontaires. Le film navigue dans le mauvais goût et c’est parfois drôle. Parfois. » Fabien Randanne préfère laisser un petit bénéfice du doute. Le reste de la rédac non.

 

 


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NB : Cette sélection FLOPs 2018 fait abstraction des navets que la rédaction s’est épargné.



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