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BILAN 2017 | Les bleus d’or : le palmarès des lecteurs

Avant de vous remplir la panse et de sabrer le champagne, on vous offre en guise d’amuse-bouche notre/votre bilan de l’année 2017 avec la 2e cérémonie des Bleus d’Or qui livre le palmarès des lecteurs (et abonnés) de Le Bleu du Miroir. Installez-vous confortablement, pas de tapis rouge, on rentre directement dans le vif du sujet…


Le meilleur film sorti directement sur Netflix cette année : Okja

Cette année encore, Netflix a continué de faire son trou dans la production cinématographique avec deux sélections au festival de Cannes. C’est l’une d’entre elles qui décroche le titre de meilleur film Netflix de l’année, face aux coups de coeur de Florent D. et Robin S.

 

 

La suite dont on n’avait vraiment, mais VRAIMENT, pas besoin : 50 nuances plus sombres

Chaque année, de nombreuses suites viennent au monde sans spectateurs pour aller les voir. Malgré le succès de quelques unes d’entre elles, qui parviennent à se faire adapter momentanément avant d’être jetées aux oubliettes, l’une d’entre elle s’est distinguée (sans être très distinguée). Un Bleu d’Or et une petite tribune assassine pour 50 nuances sans nuances.

Film de super-héros le plus raté : Justice league

Notre revue de presse commentée donnait déjà le ton mais restait à attendre la réception du public. Vous n’y avez visiblement pas goûté non plus puisque vous avez considéré que Justice league n’avait pas seulement l’affiche la plus laide de l’année mais s’avérait bien comme le film de super-héros le plus raté de l’année.

 

Pire comédie française de l’année : Epouse-moi mon pote et Bad buzz ex-aequo

Cette cuvée 2017 a été presque cataclysmique en termes de comédie à la française. Ce fut donc très délicat de n’en sélectionner que quatre dans la section « pire comédie française de l’année » et il a fallu snober les pourtant bien abjects Alibi.com ou Gangsterdam. Difficile de trancher et, visiblement, vous avez eu beaucoup de mal également à choisir entre la peste et le choléra puisque le détestable Epouse-moi mon pote partage le trophée avec le cauchemardesque navet des embarrassants Eric et Quentin. Quand la médiocrité se tutoie, c’est une égalité parfaite pour les deux duos cancres de la comédie. L’homophobie et la gêne ne sont plus les bienvenues dans le paysage cinématographique français. Prenez en note chers producteurs.

 

Meilleure comédie française de l’année : Santa & Cie

Heureusement, certaines valeurs sûres sont là pour sauver l’honneur : de Klapisch à Eric Judor en passant par la bonne surprise de Grand corps malade. Mais c’est Alain Chabat, (Jules) César de la comédie hexagonale qui a eu votre préférence dans cette belle sélection.

 

 

Meilleur film tiré (ou inspiré) d’une histoire vraie : The lost city of Z

Based on a true story… Le cinéma en raffole mais ne réussit pas toujours ses transpositions sur grand écran. Ce fut le cas de plusieurs d’entre elles ceci dit. Les touchants Lion et Loving n’ont rien pu faire dans le sillon du film d’aventure de James Gray, The lost city of Z.

 

Meilleur biopic français de l’année : Barbara

Gros match du côté du biopic avec une Jeanne Balibar finalement lauréate face au Godard pastiché avec talent par Louis Garrel…

 

Meilleur biopic international de l’année : Jackie

Pablo Larrain était forcément l’homme de l’année dans cette catégorie. La first-lady dans l’ombre de l’assassinat de Kennedy incarnée par Natalie Portman a récolté le plus de suffrages.

Révélations françaises de l’année : Garance Marillier et Nahuel Perez Biscayart

Deux jeunes comédiens ont crevé l’écran à vos yeux, et les César de « meilleur espoir » leur semblent promis. Bravo à Garance Marillier (Grave) et Nahuel Perez Biscayart (120 BPM et Au revoir là-haut). Deux visages et deux noms à retenir pour l’avenir.

 

 

Révélation internationale de l’année : Eili Harboe

Qui succèdera à l’irrésistible Jacob Tremblay (qui aurait pu prétendre à sa propre succession s’il n’était déjà pas devenu une valeur sûre en l’espace de quelques films) ? Dans une opposition très disputée, c’est finalement Eili Harboe – hypnotisante Thelma chez Joachim Trier – qui coiffe au poteau ses redoutables concurrent(e)s Brooklynn Prince (The Florida project), Sunny Pawar (Lion) et Florence Pugh (The young lady).

 

Film le plus bouleversant de l’année : 120 battements par minute

S’il n’ira ni aux Golden globes, ni aux Oscars, 120 battements par minute peut déjà se vanter d’avoir conquis le coeur des lecteurs du Bleu avec ce titre très disputé, ravi au nez et à la barbe du multi-oscarisé La La Land. De quoi partir confiant pour les prochains César.

 

 

Meilleur documentaire français : Carré 35

Cette année encore, les documentaires produits en France ont fait mouche et ce fut presque impossible de réduire notre choix à quatre d’entre eux. C’est pourtant ce qu’il a fallu faire et la tâche encore plus complexe de choisir parmi ceux-là vous a été attribuée. Et c’est le très digne et poignant Carré 35 qui a eu vos faveurs.

 

Meilleur film d’animation de l’année : Coco

Chaque année, Disney-Pixar ne laisse que des miettes à ses concurrents lors des diverses cérémonies de récompense. L’an passé, la firme aux grandes oreilles n’avait aucune chance puisque nous l’avions délibérément boudée au profit des sublimes productions françaises et européennes. Mais en 2017, Lee Unkrich a montré qu’il était le boss et l’homme de confiance de Pixar avec un Coco qui a fait chavirer vos coeurs.

 

Meilleur thriller horrifique de l’année : Get out

Après The Visit l’an passé, Blumhouse poursuit son probant bonhomme de chemin et ravit le trophée à Julia Ducournau avec Get out de Jordan Peele.

 

Meilleur film de fantastique/SF de l’année : Blade Runner 2049

Si Denis Villeneuve n’a pas décroché la première place de notre TOP 2017 pour la seconde année consécutive (après son chef d’oeuvre de SF Premier contact), il s’est pourtant offert une place de choix dans le TOP de la rédac en finissant d’un rien au pied du podium de nos coups de coeur. La suite du monument de Ridley Scott faisait de ce Blade Runner 2049 un événement tant attendu que redouté. La réussite semble notable puisque vous l’avez élu film de Science-fiction de l’année face à de très beaux concurrents.

 

Meilleure actrice et meilleur acteur de l’année : Emma Stone et Ryan Gosling

Le couple qu’ils forment (pour la troisième fois) à l’écran dans La La Land se retrouve reformer dans la catégorie « meilleure actrice » et « meilleur acteur ». Quoi de plus logique que de les consacrer chacun pour leur superbe année 2017. Après le BAFTA, l’Oscar et le Golden globe, Emma Stone va ainsi pouvoir compléter son palmarès d’un autre prestigieux titre, le clinquant Bleu d’Or, après avoir bataillé dur avec l’autre actrice majeure de cette année 2017, Rooney Mara.

Son partenaire et ami, qui a donné la réplique à l’une comme à l’autre cette année, Ryan Gosling, n’est pas en reste. L’acteur, lui aussi récompensé d’un Golden globe, boucle certainement l’année la plus impressionnante de sa (déjà riche) carrière. Ryan a tous les talents, nous le clamions déjà mais il a encore pu faire étalage de toute sa classe chez Chazelle, Malick et Villeneuve. Rien que ça. Le piano lui porte chance.

 

 

 

Meilleur film de l’année : Blade Runner 2049

Enfin, et malgré un score au box-office deçà des espérances, c’est Blade Runner 2049 qui décroche le titre de meilleur film de l’année 2017.

 




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