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ANNECY 2019 | Une sélection hétérogène

Depuis sa création, dans les années 1960, et avec une fréquentation de plus en plus importante d’année en année, et une croissance notable du nombre de films sélectionnés, le Festival international du film d’animation d’Annecy, dont la 43e édition se clôture aujourd’hui, a su conserve cet air de convivialité et de décontraction cher à ses habitués. C’est donc avec un certain plaisir que les festivaliers (dont nos deux envoyés-spéciaux savoyards) ont pu découvrir la programmation de cette cuvée 2019, dans laquelle figurent de véritables pépites, quelques créations radicales et potentiellement déroutantes et de nombreux courts-métrages révélant les auteurs incontournables de demain.

Dans la petite Venise des Alpes, ce festival à taille humaine permet d’arpenter les lieux de projection comme les allées du MIFA (le plus grand marché au monde consacré au film d’animation), mêlant le public, les habitués, les étudiants, les journalistes et les professionnels.

Après le film d’ouverture, Playmobil, le film (que nous n’avons pu découvrir pour des raisons de planning), nos deux savoyards d’adoption ont embarqué pour une semaine de découvertes de tous horizons et quelques heureuses découvertes. Au milieu des hommages (à Jean-François Laguionie notamment), des présentations de quelques studios de renom, des « Work in progress » (La reine des neiges 2) et des avant-premières (Toy story 4), les deux grands gagnants de cette 43e édition semblent incontestablement être J’ai perdu mon corps et L’extraordinaire voyage de Marona, deux pépites renversantes de poésie visuelle et d’humanité. Du côté de la section Contrechamp, ce sont Les enfants de la mer et Ville Neuve qui obtiennent les faveurs de la rédaction.




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