thb_finjanv13

FILMS DE LA SEMAINE : LE DERNIER REMPART, SOMEBODY UP THERE LIKES ME

Après une opération ratée qui l’a laissé rongé par les remords et les regrets, Ray Owens a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais le shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, tout près de la frontière mexicaine. Mais sa tranquillité vole en éclats lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI, semant les cadavres derrière lui… Avec l’aide d’une bande de truands et de mercenaires dirigés par le glacial Burrell, Cortez s’enfuit vers la frontière à 400 km/h dans une Corvette ZR1 spéciale, et il a un otage… Il doit passer par Sommerton Junction, où est massé le gros des forces de police américaines. C’est là que l’agent John Bannister aura une dernière chance de l’intercepter avant qu’il ne franchisse la frontière… I’ll be back, disait-il dans Terminator. He’s back. Arnold the Governator est de retour au cinéma. Pour son come-back, il prend le premier rôle du premier film hollywoodien du talentueux Kim Jee-woon (auteur notamment du génial J’ai rencontré le diable). Malheureusement, on ne pourra pas s’enthousiasmer des masses devant ce film de série B plutôt bidon. L’humour semble être le seul atout de ce bad-ass movie – et encore. Papy Arnold tient la baraque d’une comédie bourrine qui se regarde en déposant son cerveau à l’entrée de la salle. Un film assez quelconque donc, à ne voir que si vous êtes fan ou si vous souhaitez vous changer les idées devant un divertissement (très) facile. En attendant, on espère retrouver le talentueux Kim Jee-woon dans un métrage plus personnel et plus original….

KIM JEE-WOON | ACTION | USA | 107 MIN | 23 JAN. 2013 | ARNOLD SCHWARTZENEGGER, FOREST WHITAKER

note_L1_2

Max ne prend pas une ride. Littéralement. Il glisse avec une égale nonchalance sur les vicissitudes de la vie, mariage, divorce, paternité, succès et banqueroutes. Sous l’œil perplexe de sa seconde femme Lyla et de son acolyte Sal, il trimballe à travers l’existence son éternelle jeunesse et une mystérieuse valise en plastique bleue. Que dire de ce film indépendant sorti dans un anonymat quasi-total (à peine une salle le diffusant sur Paris) ? Somebody up there likes me est un film particulier, une comédie douce-amère étrange et rapidement oubliée. Sa courte durée évite que le calvaire ne s’éternise. Les quelques répliques sympathiques – dont la majorité sont distillées par le savoureux Nick Offerman bien connu pour son rôle légendaire de Ron Swanson dans Parks and Recreation – ne suffisent pas à maintenir l’intérêt d’un film épuré et minimaliste. Un film-concept rapidement lassant, qui peut valoir le coup d’oeil à condition d’avoir passé une bonne nuit avant et de vouloir éviter de prendre froid dans le quartier du Panthéon. 

BOB BYINGTON | COMEDIE | USA | 76 MIN | 23 JAN. 2013 | KEITH POULSON, NICK OFFERMAN

note_L1_1




0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notification pour
guest

9 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
heavenlycreature
11 années il y a

Bon… j’attendais un avis sur le Kim Jee-Woon… tu dis ce que j’imagine que ça doit être donc… ça sera sans doute non…

Vynch
Vynch
11 années il y a

ah un film ou il ne faut pas activer son cerveau je sens que c’est pour moi en plus y’a le beef Arnold ^^
sinon c’est bien aussi ce genre de film le cinema n’est pas fait uniquement pour la reflexion ou autre !!!

Vynch
Vynch
Répondre à  Thomas Périllon
11 années il y a

juste pour savoir , as tu vu les 2 expendables ?

Vynch
Vynch
Répondre à  Thomas Périllon
11 années il y a

oui je mais je me rapellé plus si c’etait les deux ou juste un ^^
mais merci pour cet avis

trackback
11 années il y a

[…] Au final, pour vous divertir de façon fun, nous vous recommandons de vous tourner vers Le dernier rempart (qui use davantage de second degré) s’il est toujours en salles chez vous ou vers le […]

trackback
10 années il y a

[…] Malheureusement, bien qu’Eva Green (Perfect Sense, Casino Royale) et Rodrigo Santoro (Le dernier rempart, Love actually) limitent la casse, le reste du casting consterne par son manque de talent et de […]

9
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x
%d blogueurs aiment cette page :